1. Nous montrons que cette derni';re n‘a pas réinventé son circuit neural complet de locomotion, mais a adapté une structure ancestrale!» Pour Frank Fish, bio–mécanicien ŕ la West Chester University de Pennsylvanie, qui commente l‘étude dans Science, «il s‘agit lŕ d‘une excellente fusion entre biologie et robotique pour tester des hypoth';ses neurologique et évolutionnaire». De son côté, Auke Ijspeert imagine déjŕ des applications. «Rendus robustes, de tels robots – les premiers ŕ nager, ramper et marcher –, pourraient ętre utilisés dans des opérations de sauvetage en milieu aquatique». Plus généralement, ces résultats pourraient ętre appliqués ŕ d‘autres congén';res mécaniques, dotés de capacités motrices bien supérieures ŕ cellesrobots actuels.